Pour nos derniers jours au Japon, nous cherchions de beaux onsen proches d’Osaka, afin de finir notre voyage en beauté. Sur les conseils des élèves de Vincent, nous décidons de nous rendre à Arima Onsen. C’est un lieu où l’on prétend que Hidoyoshi Toyotomi, l’un des trois unificateurs du Japon, venait se baigner avec sa femme Nene pour oublier les tracas de la guerre.
Petite parenthèse : comme nous explorons la vie sédentaire, Vincent s’est lancé dans les cours de français. Comment cela fonctionne-t-il ? Il s’est inscrit sur plusieurs sites qui mettent en relation élèves et professeurs. Vincent a choisi ses disponibilités et ses conditions de rémunération. Après, il fixe un rendez-vous avec les personnes qui le contacte, et voilà !
Mais revenons à notre excursion à Arima Onsen. Village situé dans les hauteurs entre Osaka et Kobe, il a été construit dans le but d’exploiter l’eau chaude de sources naturelles. De nombreuses autres villes suivent le même raisonnement, avec plus ou moins d’authenticité, comme par exemple Beppu à Kyushu ou encore la vallée de l’enfer (Jigokudani) sur Hokkaido.
Nous nous sommes donc levés tôt et après le métro, le train et le bus avec peu de temps de transit, nous voilà en haut de la montagne. Bien que très peu authentique, Arima Onsen reste impressionnant car, dans ses rues, il n’est pas rare de voir de la vapeur sortir du caniveau ou de divers points de traitement.
Suivant le chemin touristique, nous commençons notre recherche pour un bain privatif. À notre arrivée, nous ne pensions pas que notre recherche allait se transformer en quête du Graal. Un bain privatif est un bassin que l’on loue pendant une heure. Devant l’impossibilité de cette tâche, nous nous rabattons sur les deux onsen publics (non liés à des hôtels) qui vendent des billets couplés. Ces deux bains exploitent deux types de sources différentes.
Le premier dans lequel nous allons est le Gin no yu. Relativement peu fréquenté, son seul bassin possède une eau claire qui est censée avoir des reflets argentés, mais qui sont ici peu visibles en raison d’un éclairage réduit. La chaleur de l’eau ne nous encourage pas à rester très longtemps.

Le second bain Kin no yu, situé au centre du village, est beaucoup plus fréquenté et possède des eaux brunes très (trop) chaudes. Nous ne restons pas très longtemps en raison de la foule.
Chacun de ses bains, par les propriétés minérales de leur eau, permet de profiter de bienfaits différents pour les muscles, les articulations ou la peau.
Après ses bonnes baignades, nous prenons une petite bière et un bon repas avant de refaire le chemin à l’envers pour rentrer chez nous.
Bien que la journée ait été agréable, nous sommes légèrement déçus de ne pas avoir pu profiter de nos derniers bains ensemble.