Nous quittons le volcan Sakurajima, non sans un dernier regard sur sa splendeur.
Nous commençons maintenant notre lente remontée vers le nord : retour à Tokyo pour y rejoindre nos amis.
Nous suivons la côte et nous arrêtons un peu par hasard au cap Toi. Nous découvrons avec surprise que le cap, assez escarpé, dispose de vastes espaces de prairies sur ses pentes. Et dans ces prairies, de nombreux chevaux sauvages broutent tranquillement. Le ciel bleu sans nuage aide à parfaire la vision : entre ce ciel bleu, les herbes sèches, les arbres et les chevaux, les couleurs contrastent et apaisent l’observateur. Nous nous arrêtons et marchons jusqu’en haut d’une colline pour mieux profiter de la vue sur les côtes et la mer alentour. Nous marchons au milieu de ces chevaux, les Misaki-uma. Leur lente démarche et leur calme donne une atmosphère reposante. Le tout saupoudré d’une petite brise tiède…
Un cheval sauvage, Misaki-uma, sur fond de ciel bleu du cap Toi Un jeune cheval allongé paisiblement dans l’herbe au cap Toi Le littoral proche du cap Toi Les chevaux du cap Toi devant la mer et un bateau Les chevaux sauvages du cap Toi face à la mer Un cheval broute tranquillement au cap Toi Vincent monte la colline du cap Toi Claire, cheveux au vent et main tendue vers Vincent, au cap Toi
Malheureusement, il se fait tard et nous reprenons donc la route pour rejoindre notre prochain camping, en bord de mer évidemment. Le lendemain, notre première étape est la petite ville d’Obi, surnommée la “petite Kyôto”. Sans nous transcender, le village est agréable et ses ruelles traditionnelles nous permettent une promenade matinale tranquille.
Très rapidement nous continuons notre aventure. Le sanctuaire Udo-jingū où nous nous arrêtons ensuite nous marque par son environnement. En effet, ce complexe de bâtiments se trouve en bord de mer et son bâtiment principal est enfoncé sous la falaise. Les bâtiments rouges contrastent avec la roche grise et sombre et font face à la mer sur un littoral escarpé.
Ici, la bonne fortune ne se trouve pas comme dans les autres sanctuaires. En effet, il est nécessaire de se procurer cinq undama ou ungyoku, des petites billes en céramique. Il faut ensuite les lancer dans une cible en corde se trouvant sur une pierre en contrebas. Les hommes doivent les lancer avec la main gauche, les femmes avec la main droite. C’est seulement si la bille reste dans cette cible que l’on a la bonne fortune. Nous avons tenté notre chance… Nous avons chacun lancé deux billes (et gardé une en souvenir) et malheureusement aucune n’a atteint la cible.
Le lendemain, nous avons pu rejoindre les gorges de Takachiho. La plupart des visiteurs viennent faire un petit tour en bateau dans les gorges. Nous passons notre tour car l’espace accessible en bateau est (très) petit et ne permet pas vraiment de remonter dans les gorges. Nous optons plutôt pour remonter une partie des gorges à pied, une promenade courte mais abrupte qui nous aura permis d’entamer la journée sur les chapeaux de roues.
Non loin des gorges de Takachiho, le mont Aso et sa caldeira sont notre prochaine destination. L’Aso-san est le volcan le plus vaste du Japon et également l’un des plus actifs. Mais le plus impressionnant reste sa caldeira, l’une des plus grandes au monde. Elle mesure 25 km sur 18 km et environ 100 000 habitants y habitent, notamment dans la ville d’Aso.

Nous visons la ville d’Aso pour une autre raison bien particulière : une statue… d’Usopp, personnage du manga One Piece. Après avoir vu Luffy et Sanji à Kumamoto, nous rendons donc visite à Usopp devant la gare d’Aso. De nombreuses personnes s’y prennent en photo.
La caldeira d’Aso est impressionnante, nous nous arrêtons à l’observatoire de Daikanbo pour admirer cet immense plateau et ses cônes volcaniques dans le fond. Un paysage que l’on ne voit pas si souvent.