Entre nature et culture…

Cette fin de mois est plutôt tranquille, nous continuons notre tourisme à Tokyo.

Nous n’avons malheureusement pas un temps très clément. Nous en avons profité pour faire quelques musées.

Le musée d’Edo a été une belle surprise. En effet, le bâtiment est déjà impressionnant mais l’exposition l’est tout autant. Reconstitution du pont de Nihombashi et de plusieurs bâtiments à taille réelle, audioguide en français très complet. Le musée retrace l’histoire de la ville de Tokyo et c’est tout simplement passionnant. De la période d’Edo (17e siècle) à aujourd’hui, le musée relate à merveille les différentes étapes qui ont mené à la ville que l’on voit aujourd’hui.

Sur l’île artificielle d’Odaiba, nous avons visité le musée national des sciences émergentes et de l’innovation “Miraikan” (littéralement “le musée du futur”). Bien que très complet et apparemment très intéressant, nous y sommes allé un dimanche… Et il avait beaucoup trop de monde. Le musée étant très ludique, les enfants se précipitent sur chaque chose et il devient difficile de suivre de manière assidue les explications pourtant très complètes du musée. Il n’y a pas d’audioguides mais une application (que nous n’avions pas téléchargée) qui je pense peut s’avérer vraiment intéressante car les explications écrites sont parfois longues et il n’y a pas de réel sens dans l’exposition. Il est donc parfois difficile de tout lire et de tout comprendre.

En revanche, le globe numérique géant et le dôme (cinéma comme la géode de Paris) sont vraiment superbes et très intéressants.

Autre curiosité de l’île d’Odaiba, une réplique 7 fois plus petite de la statue de la liberté a été érigée temporairement en 1998 comme symbole de l’amitié franco-japonaise puis définitivement installée en 2000 en raison de sa popularité. Elle dispose d’une très belle vue sur la baie de Tokyo et sur le Rainbow Bridge.

Nous avons pu aller à la One Piece Tower, un parc d’attractions de 3 étages consacrés à One Piece. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, il s’agit d’un manga qui existe depuis 1997 et qui continue aujourd’hui. Également adaptée en anime depuis 1999, la série dispose de plus de 90 volumes (mangas), 890 épisodes (animes), 13 films, 4 romans, 50 jeux vidéo, 1 livre de recettes, 5000 figurines et une série live est prévue pour 2020. Il s’agit du manga le plus vendu au monde (devant Dragon Ball…) avec 450 millions d’exemplaires vendus en mars 2019.

Le parc d’attractions est assez bien fait, assez enfantin mais très ludique et on y a passé de bons moments, nous avons failli gagner au tir au lance-pierre (à 1cm près j’en suis sûr), Vincent a pu se consoler en obtenant son diplôme d’épéiste.

Le parc d’attractions One Piece se trouve au pied de la tour de Tokyo. Très inspirée de la tour Eiffel elle a été inaugurée en 1958. Elle mesure 332,6 mètres de haut, soit 7,6 mètres de plus que la tour Eiffel.

Heureusement, nous avons quand même eu un peu de beau temps et avons pu aller en extérieur.

Par exemple les abords du Palais Impérial et son jardin oriental. Entouré d’immeubles ultra-modernes, le contraste est saisissant. Nous n’avons pas visité le Palais pour le moment mais allons y songer pour plus tard.

Plus anecdotique, nous avons été dans le quartier d’Ebisu pour visiter le musée de la bière Yebisu. Gratuit mais peu intéressant, le hall dans lequel il se trouve reste très beau et nous avons pu goûter à 3 bières Yebisu différentes. Pour le moment, nous sommes toujours à la recherche des bonnes bières japonaises… Les grands noms de la bière (Kirin, Asahi, Yebisu…) ont tendance à avoir un goût très similaire. Sans être mauvaises, elles sont assez classiques. Nous n’abandonnons pas !

Autre curiosité à côté de ce musée de la bière, la sculpture du Yebisu Garden Place. Cela ne vous évoque probablement pas grand chose (en tout cas pour la plupart d’entre vous) mais il s’agit d’un lieu célèbre pour les fans du drama japonais “Hana Yori Dango”, dont Claire fait partie. Nous avons d’ailleurs rencontré une autre fan qui prenait des photos, avec qui nous avons échangé quelques mots.

Nous avons également été dans la vallée de Todoroki, un havre de verdure et de fraîcheur au milieu de la ville. Elle est un peu à l’écart des centre-ville frénétique de Tokyo. Son atmosphère et ses sanctuaires en font un lieu très reposant et très agréable pour sortir de la folie urbaine tokyoïte. 

En sortant de cette vallée de Todoroki, nous avons rejoint le rivage de la rivière Tamagawa. Malgré le grand soleil, nous avons longé la rivière pendant plusieurs kilomètres. Heureusement il y avait pas mal de fontaines pour s’hydrater tout le long. 

Nous avons ensuite rejoint le Kawasaki Amusement Park… Il s’agit d’un immeuble de jeux vidéos, jeux d’arcades, billards, jeux de fléchettes, jeux de hasards. Mais le bâtiment et les premiers étages sont complètements fous. Aménagé pour ressembler aux ruelles de l’ancienne citadelle de Kowloon de Hong-Kong, le bâtiment dispose d’une ambiance vraiment particulière (bruitage, décorations…). Sans parler des jeux vidéos, cela mérite le détour juste pour une visite.

Concernant les jeux vidéos, sans y avoir un grand choix, la foule est bien moins présente que dans les salles de jeux des quartiers bondés de Tokyo et nous en avons profité pour faire quelques parties de Mario Kart (Claire 2 : 1 Vincent, à suivre). Nous avons aussi fait quelques parties sans être l’un contre l’autre car nous n’avons pas tout de suite compris comment faire…

Quelques images en vrac…

Et pour terminer, comme à chaque fois, les aventures de Stélie :

Pour la petite histoire, Hachikō est un chien très célèbre pour avoir attendu son maître tous les jours pendant presque 10 ans à la sortie de la gare de Shibuya après la mort de ce dernier. Suite à la mort d’Hachikō, ses restes ont été empaillés et il est aujourd’hui conservé au musée national des sciences et de la nature de Tokyo.

Et comme d’habitude :