Les kofun de Sakai, mystérieux tombeaux serrures
Nous avions pu déjà voir ces monuments funéraires dans des magazines avant de venir au Japon. Principalement le kofun de l’empereur “légendaire” Nintoku à Sakai. Sa forme particulière de serrure et sa taille en font un monument particulier. Avec ses 320 000 m², il est l’une des plus grandes sépultures du monde.
En vivant à Osaka, Sakai n’étant qu’à quelques arrêts de train, il était inévitable que nous allions voir ces kofun.
Arrivés à la gare, dès notre sortie nous tombons sur un petit kofun circulaire. C’était la première surprise, car nous ne savions pas que tout autour de la sépulture principale, on trouve de nombreux kofun (sous différentes formes). Nous suivons donc le chemin touristique afin de nous rendre au grand kofun. Sur la route, divers panneaux expliquent que ces tombeaux abritent des empereurs, ensevelis sous une colline de terre. Et que depuis leur construction personne n’a mis les pieds sur ses terres.
Personne ?! Cela est assez incroyable mais vrai. Bien que certains kofun aient été fouillés, certains ne l’ont jamais été. Celui de l’empereur Nintoku par exemple n’a jamais été fouillé et seul un effondrement de sa partie principale en 1872 a permis un aperçu de la chambre funéraire.
Un peu déçus de ne pas pouvoir y entrer, nous arrivons sur l’esplanade du kofun où un torii en pierre signale le début du lieu saint. Mais pas d’accès…
Après une rapide séance photos et lecture des divers panneaux, nous continuons notre sortie à travers un parc. Un parc très simple avec une grande tour, un étang et un jardin japonais.
C’est ce jardin japonais qui aura finalement attiré le plus notre attention. Tellement beau que nous y sommes retournés une deuxième fois en automne pour profiter des momiji (couleurs d’automne).
Posé sur le banc d’une réplique de maison de thé, nous admirons au loin les ponts de pierre surplombant l’immense étang qui s’étend sous nos pieds. Des carpes koi cherchent à être les premières à manger les friandises lancées par de jeunes visiteurs amusés du spectacle. De petits canards leur font concurrence, défendant becs et palmes la nourriture qu’ils arrivent à chiper. Tout cela dans une belle “coincophonie”.
Un héron sur un rocher de l’étang du jardin Japonais du parc Daisen Un héron sur un rocher de l’étang du jardin Japonais du parc Daisen Claire, la touriste masquée au jardin japonais du parc Daisen La butte du jardin japonais du parc Daisen à Sakai Claire observe l’eau de l’étang du jardin japonais du parc Daisen Le ruisseau du jardin japonais du parc Daisen à Sakai Un canard se repose sur un rocher du jardin japonais Daisen à Sakai Un canard se repose sur un rocher du jardin japonais Daisen à Sakai Des canards se reposent sur un rocher du jardin japonais Daisen à Sakai La fontaine dragon du jardin japonais du parc Daisen à Sakai La maison de thé du jardin japonais Daisen à Sakai L’étang et son paysage dans le jardin japonais du parc Daisen à Sakai
Après ces instants de repos, nous poursuivons notre visite en passant dans les « montagnes » du jardin. Ce sont en réalité de petites collines où une cascade transporte les feuilles des arbres vers l’étang.
Dans ces jardins japonais, on trouve tous les paysages, une impression de voyager partout sans bouger nulle part.
Le paysage semi-automnale du jardin japonais Daisen à Sakai L’étang, la cascade et les arbres du jardin japonais du parc Daisen Vincent, le touriste masqué au jardin japonais du parc Daisen Les feuilles automnales du jardin japonais de Daisen à Sakai Un couple se fait prendre en photo devant la maison du jardin japonais de Daisen Sakai Claire marche sur les chemin du jardin japonais du parc Daisen Un couple se fait prendre en photo sur un pont du jardin japonais de Daisen Sakai Claire contemple les feuilles rouges du jardin japonais du parc Daisen à Sakai Un couple se fait prendre en photo sur un pont du jardin japonais de Daisen Sakai
Cette visite achevée, nous poursuivons notre quête des kofun.
Un grand problème de ces kofun est qu’aucun bâtiment ne permet une vue en hauteur. Or, vu du sol, ce ne sont finalement que de grandes forêts entourées d’arbres car nous ne pouvons pas voir leur forme si particulière.
Après de longues heures de balades, plusieurs kofun aperçus, nous faisons escale pour goûter des vrais ホトケキ (hotokeki – hot cake). Pour la petite histoire, nous avons acheté un livre de recettes de desserts destiné aux enfants afin de nous aider à apprendre le japonais tout en cuisinant. Une des recettes était donc ces hotokeki, qui ressemble énormément à des pancakes. Les nôtres n’étaient pas aussi beaux mais le goût n’était pas si éloigné.
Une belle journée ensoleillée qui se termine sur une note sucrée, on pourrait presque ne pas vouloir que le soleil se couche.
Lors de notre seconde visite, nous en avons profité pour faire un tour dans le parc Oizumi Ryokuchi dans lequel nous avons surtout pu croiser de nombreux chats.
Sumiyoshi-taisha, balade de fin de journée
Après une journée de farniente, une petite sortie s’impose. Nous nous rendons dans un sanctuaire connu pour son pont dont la forme est très particulière. Dans l’étang qu’il surplombe, son reflet se devine grâce à sa couleur rouge vermillon.
Le grand sanctuaire Sumiyoshi est le plus important des sanctuaires Sumiyoshi du Japon. Nous sommes accueillis par un torii et des statues de pierre. Suivant le chemin de pavés bien ordonnés, nous traversons donc ce pont Taiko-bashi pour atteindre le sanctuaire.
Après une petite séance photos d’une chenille, nous passons le long du Sumiyoshi-taisha pour en faire le tour et visiter les sanctuaires annexes. Le premier était un sanctuaire de la fertilité avec de petites statuettes que les gens achetaient et déposaient afin de prier pour une bonne fertilité.
Nous continuons notre chemin et longeons de nombreux petits sanctuaires rouge-orangé. Des drapeaux bordent le chemin qui nous emmène vers les différents lieux de recueillement.
Les nombreuses lanternes présentes commencent tout doucement à s’allumer et nous rappellent que la journée va toucher à sa fin.
Une allée de sanctuaires près du Sumiyoshi Taisha Vincent hésite entre deux chemins près du Sumiyoshi Taisha Vincent, l’homme masqué dans les jardins du sanctuaire Sumiyoshi Une rangée de drapeaux près du Sumiyoshi Taisha Le chemin devant le sanctuaire Nankun-sha Les lanternes du sanctuaire Nankun-sha à Sumiyoshi L’arbre de mille ans consolidé par l’homme au sanctuaire Sumiyoshi
Après un bref coup d’œil à un sanctuaire dédié aux chats manekineko, nous nous dirigeons tranquillement vers la sortie. Sur le retour, la vue du pont qui nous a accueillis une heure plus tôt est magnifique, son reflet troublé par le vent sur l’eau forme un cercle un peu flou. Un héron et une tortue viennent sublimer ce cadre idyllique.
Avant de repartir dans les souterrains du métro, on mange une petite glace sur fond de soleil rasant. Une bien belle lumière pour un bien beau moment.
2 commentaires
Mercii pour ces photos formidables ,quelle végétation riche et belle avec les cours d’eau,cascade et tous les habitants si bien captés par vos yeux attentifs : du trio de canards à la chenille superbe, ma photo préférée est celle de Claire souriante au soleil avec l’ombre des feuilles rouges se reflétant sur son visage
Coucou,
Je suis assez d’accord sur le choix de la photo préférée 😉
Et on aime bien prendre les animaux en photos, je pense que ça se voit 🙂